COMMISSARIAT D’EXPOSITION

2019 - ÉTAT DES LIEUX - La Vallée, Bruxelles

Exposition collective avec Clément Bagot , Damien Caccia, Matthieu Crimersmois, Nils Guadagnin, Claire-Jeanne Jézéquel, Marie-Jeanne Hoffner, Claudia Larcher, Lucie Le Bouder, Maude Maris, Mélina Mauberret, Alexane Morin, Lulù Nuti, Linda Sanchez & Baptiste Croze, Olve Sande et Claire Trotignon

2016 - Et Quelque(s) Espacement(s) - Galerie Mélanie Rio - Paris

Avec Delphine Desguislage, Emilie Duserre, Alexis Judic, Sophie Kitching, Lucie Le Bouder, Quentin Lefranc, Juliette Mogenet et Patrick Tourneboeuf

“Des lieux sans meubles, dont les fenêtres haut perchées ont les rideaux fermés – tels sont les décors de pièces de Samuel Beckett. Le lieu en creux ou vide est celui dont on peut considérer l’état. Une fois tout objet, toute image retirée, un lieu de possibles peut advenir. Entrez dans l’ancienne blanchisserie bien nommée LaVallée – on appelle aussi les vallées les creuses –, pénétrez dans un couloir, poursuivez vers les coursives puis laissez-vous porter par les lignes que votre chemin aura tracé, oubliant tout marquage au sol, afin de découvrir les oeuvres de seize artistes qui tantôt soulignent l’architecture, tantôt la fantasment ou la réinventent.” Introduction au texte de l’exposition par Marion Daniel

Les questionnements se sont portés sur la notion même de l’acte d’exposer et plus concrètement la manière de montrer une oeuvre et un ensemble d’oeuvres. La présentation sonde le système de l’exposition, l’accrochage et la singularité d’une oeuvre parmi un ensemble. Mais si la construction d’une exposition réside d’un choix subjectif, ils soulignent que la monstration dépendra toujours du cadre architectural. C’est donc à partir de ce constat que Quentin Lefranc, Emilie Duserre et Lucie Le Bouder ont décidé de jouer au travers des rythmes d’espaces vides et pleins. De ce rythme est née leur exposition Et quelque(s) espacement(s).

La réunion des oeuvres choisies réactualise le statut même de la galerie-appartement interrogeant la fonctionnalité des choses au sein de cette architecture. Cette mise en contexte invite à repenser la notion d’habiter un espace. Elle engage également le discours critique et esthétique lié au point de vue, à la structure, la présentation et la représentation. En fonction de sa déambulation et de ses déplacements, le visiteur pourra appréhender plusieurs niveaux d’interprétation des oeuvres, des pleins et des vides qui les entourent.

2013 - LAYERS - Galerie 22,48 m² - Paris

avec Cécile Beau, Andreas Nicolas Fischer, Marie-Jeanne Höffner, Lucie Le Bouder, Alexandra Sà, Olivier Sévère

“L’art est pour l’homme le rêve futile d’un silence humain ; c’est le silence de nos rêves. Et les sculptures sont l’ossature de ces rêves.” Richard Nonas

Les oeuvres présentées proposent une réflexion sur la surface et la mise en volume. Ce sont des espaces, des arêtes, des formes, exprimés par des assemblages et par le jeu de la ligne qui construit un horizon ou qui le révèle. Il s’agit toujours d’une réorganisation de la matière donnée, qu’elle relève du lieu, des matériaux utilisés ou encore de l’espace mental ; une matière oeuvrée et fantasmée, ouvrant sur différents niveaux de profondeur, qu’elle soit de l’ordre du visible, des sens et de la signification. Le geste de l’artiste est alors celui, progressif, de placer l’homme dans cette niche incertaine entre le concret et l’abstrait, strate par strate, afin de retrouver le “silence de nos rêves” au coeur même du réel. (texte de Lucie Le Bouder et Umut Ungan)

Précédent
Précédent

Peinture murale & signalétique

Suivant
Suivant

Mobilier sur mesure